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bandu2 : menu_arrow.gif Article: L’Afp sur l’arnaque autour de 5.000 milliards : « Le nœud gordien a pour no - 11/05/2010 12:29

L’Afp sur l’arnaque autour de 5.000 milliards : « Le nœud gordien a pour no
L’Afp sur l’arnaque autour de 5.000 milliards : « Le nœud gordien a pour noms affairisme et corruption »

Le Bureau Politique de l’Afp ne doute pas de l’arnaque autour des 5.000 milliards. En effet pour Niasse et ses camarades, la liste des forfaitures est trop longue depuis dix ans, pour qu’on puisse accorder au régime en place l’excuse de l’incompétence ou du bénéfice du doute. Aujourd’hui, il apparaît clairement que le nœud gordien a pour noms affairisme et corruption.

Le Bureau politique de l’AFP qui s’est réuni cet après midi se dit indigné par la fuite en avant inquiétante du régime en place qui, après l’avalanche de scandales financiers, est incapable de se ressaisir pour gérer, avec méthode et organisation, les dossiers prioritaires de notre pays. En effet les progressistes ne peuvent pas comprendre que l’affaire des 20 milliards de SUDATEL tombés, dans l’escarcelle du clan infernal n’ayant pas encore été élucidée par ceux-là mêmes qui ont négocié dans la pénombre, qu’une somme relevant du registre fantastique, 5.000 milliards, soit avancée dans le cadre d’une nébuleuse.

A ce stade, l’instance dirigeante de l’Afp estime qu’il est inutile d’attendre une quelconque amélioration de la gouvernance des Wade. « Comment peut-on comprendre, dans une République, que les principaux projets soient conçus, élaborés et négociés par une camarilla qui ignore royalement l’existence d’un ministre des Finances, des ministères techniques et de leurs services », s’interroge l’Afp ? Et pour Niasse et ses camarades, la liste des forfaitures est longue. « La liste des forfaitures est trop longue depuis dix ans, pour qu’on puisse accorder au régime en place l’excuse de l’incompétence ou du bénéfice du doute. Aujourd’hui, il apparaît clairement que le nœud gordien a pour noms affairisme et corruption, ce qui entraîne le raidissement des pseudo-libéraux qui parasitent, pour des raisons de survie, la vie démocratique du Sénégal et, naturellement, le mode de dévolution du pouvoir plombé par le besoin vital de couvrir des arrières, en confisquant la volonté populaire, par des fraudes électorales massives », ont-ils dit.

C’est, précisément, pour toutes ces raisons, soulignent les progressistes que « les Wade ne peuvent pas tolérer que les hommes de bien émergent au Sénégal et soient célébrés par la communauté internationale. Amadou Mahtar Mbow, Moustapha Niasse, Lamine Diack, Moussa Touré, Jacques Diouf, Ibrahima Fall, Serigne Mansour Sy Jamil, Bara Tall, Youssou Ndour pour ne citer que ces exemples, ont des points communs, en ce sens que dans leurs domaines de compétences respectives et dans les missions qui leur ont été confiées par la communauté des Nations, ils ont brillé de milles feux en portant très haut le flambeau de notre pays, avec talent, rigueur et élégance, le tout mu par une culture patriotique élevée. De surcroît, en portant les valeurs éternelles qui sont celles de notre peuple, ils sont devenus les ennemis publics des tenants du pouvoir qui rêvent de neutraliser ces hommes exemplaires et tous les patriotes ».

Evidemment, dans un tel contexte, il n’est pas étonnant aux yeux des progressistes que le gouvernement de Me Wade consacre l’essentiel de son temps à l’affairisme d’Etat et à la politique politicienne, en refusant de traiter sérieusement les vrais problèmes économiques de notre pays et la demande sociale qui assaille les populations ».
 

SunuNews

bandu2 : menu_arrow.gif Article: Hôtels de l'Anoci : La société mère de Baobab Investissement en liquidation - 11/05/2010 12:26

Hôtels de l'Anoci : La société mère de Baobab Investissement en liquidation
C'est la crise immobilière en Espagne qui a emporté Baobab Investissement au point que cette société s'est retrouvée dans la paille et en la justice espagnole vend ses actifs.

La société Baobab Investissement dont les trois hôtels sur la corniche de Dakar sont en vente suite à une saisine des banques est en liquidation juidiciaire en Espagne. Selon des informations obtenues par politicosn.com, TEGECOVI SA, qui est la maison mère de Baobab Investissemnt établie à Madrid dans la capitale espagnole a fait faillite du fait de la crise économique et surtout de la faillite du secteur immobilier dans ce pays. D'ailleurs, c'est cette liquidation judiciaire qui explique la vente de son patrimoine dans la capitale sénégalaise à la requête de banques espagnoles et sénégalaises.
Concernant ces hôtels, le premier hôtel se situe en dessous de la corniche Est, au Cap Manuel, après l’hôtel Savana et ne fait pas partie des projets de l’Anoci (Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique) ». Il est construit sur « 41 452m² » et serait bien avancé.
Le deuxième hôtel « beaucoup plus modeste » est construit « que sur 2 385m² », sur l’avenue Pasteur, juste à côté de l’Institut éponyme.
Le troisième hôtel se situe « loin » des deux premiers. Il est « presque au pied des Mamelles sur laquelle se dresse le phare », Il a une superficie de plus de 30 000m² et est quasiment terminé. Selon la description qu’en font les vendeurs, il ne resterait que le mobilier pour qu’il soit fréquentable.
Ainsi Baobab Pasteur est mis à prix à 507 millions de francs CFA, il vaudrait au moins deux milliards, renseigne le journal. Baobab Cap Manuel mis à prix à 5, 706 milliards de francs, le terrain nu coûterait 40 milliards de francs. L’hôtel des Mamelles à 1,531 milliard pourrait coûter 25 milliards de francs.


Politicosn.com

bandu2 : menu_arrow.gif Article: Un retraîté dénonce le "scandale de l'Ipres" - 11/05/2010 12:23

Un retraîté dénonce le

Nous avons pu retrouver sur Internet, une alterte d'un retraîté de l'Ipres. Cette contribution parue dans Walfadjri a le mérite de poser le débat de fond dans cette institution où tout ne va pas bien.


Les Retraités de l'IPRES vivent un calvaire indescriptible depuis des années avec des pensions dérisoires face au coût exorbitant de la vie. Ce sont les Retraités qui assurent la dépense quotidienne dans les foyers, paient les factures d'eau, d'électricité et de téléphone et prennent en charge les soins de santé et la scolarité de leur progéniture.

Tout cela avec de misérables pensions. Ceux d'entre eux qui arrivaient tant bien que mal à sortir la tête de l'eau ont des enfants émigrés; mais depuis la crise financière et économique de 20072008, les émigrés sont les premiers touchés par le chômage avec les fermetures d'entreprises et la déflation massive des travailleurs. Devant ces souffrances inacceptables endurées par les Retraités et leurs familles que font les autorités de l'IPRES en particulier son puissant conseil d'administration qui a des pouvoirs exorbitants?
1) Un beau jour sans explication , l'IPRES décide de transférer le paiement des pensions dans presque toutes les régions à des établissements financiers (CNCAS, ECOBANK, POST FINANCE...) à la place des agences régionales de l'IPRES. Ces opérations ne sont pas gratuites Pourquoi dessaisir les agents de l'IPRES payés pour faire leur travail et confier la paye à des organismes financiers qui ne sont pas des philanthropes? Ce qui entraîne des dépenses supplémentaires inutiles.
Que cache cette décision arbitraire?
2) Fin 2008 début 2009, l'IPRES vend 75000 de ses 150000 actions de la Sonatel pour disent-ils augmenter les pensions des Retraités et améliorer leur condition de vie. Quand un établissement vend des actions d'une entreprise florissante comme la Sonatel, c'est qu'il a un problème de trésorerie ; ce qui ne semble pas être le cas de l'IPRES qui se targuait il y a 4 ou 5ans d'avoir 103 milliard de francs CFA de réserve.
L'argent récolté dans cette opération et dont le montant varie selon les sources (11miliards FCFA ou plus) devait disent les autorités de l'IPRES servir en partie à augmenter les pensions. A ce jour, seules les pensions des cadres ont été augmentées en août 2009. Cette augmentation est plutôt une régularisation car les pensionnaires du régime complémentaire n'avaient pas bénéficié du reliquat de 13,75% de l'augmentation de 5% pendant dix ans décidée en accord avec la banque mondiale.
3) Après cette opération on ne peut plus obscure, revoilà l'IPRES qui achète l'hôtel Indépendance. A combien? Un hôtel vétuste qui est entrain de tomber en ruine et dont le fonds de commerce est en nantissement dans une banque de la place. Nous avons encore en mémoire le combat épique des travailleurs de cet hôtel pour le paiement de leurs droits durant l'année écoulée. Toutes ces opérations ne seraient-elles pas faites dans le dessein inavoué d'arranger des copains et des coquins? La question est posée.
4) Après ces actions non transparentes -c'est le moins qu'on puisse dire- la"GAZETTE" n° 35 du 19 au 26 novembre 2009 pages 10 jette un gros pavé dans la mare, je cite: "(...) la statue de la renaissance africaine a été financée par les fonds alloués à l'Etat par un promoteur immobilier privé (....) .Après avoir reçu de l'Etat, à titre presque gracieux -il a acheté le mètre carré à un peu plus de 4000francs CFA - des terrains d'une superficie de 27ha, en a aliéné une partie (17ha) à l'Institution de Prévoyance Retraite du SENEGAL (IPRES). Celle-ci a accepté de payer les terrains sur injonction de l'Etat pour la bagatelle de 25 milliards de FCFA. C'est cet argent qui a été rétrocédé à l'Etat pour une valeur de 14 milliards de FCFA pour l'édification de statue (....)
Les autorités de l'IPRES manquent cruellement d'égards et de considération à l'endroit des Retraités qui comptent pour moins que rien. Devant le renchérissement effréné des coûts de la vie et la dégradation continue de nos conditions d'existence Que faire? Pour faire face à tous ces maux, une seule solution à mon humble avis: la création d'un puissant mouvement pour la défense conséquente des intérêts matériels et moraux des Retraités, pour la pérennisation et le renforcement de notre Institution, pour une politique énergique de recouvrement des cotisations sociales.

 
Auteur:
El Malick Seck -politicosn.com  

bandu2 : menu_arrow.gif Article: [ Contribution ] Le président Wade peut-il être le candidat idéal à sa succ - 10/05/2010 14:46

[ Contribution ] Le président Wade peut-il être le candidat idéal à sa succ
Le tonitruant et très activiste Serigne Mbacké Ndiaye, ministre « conseiller » spécial auprès du président de la République, a la fâcheuse habitude de chanter sur tous les toits que le président Wade « se porte merveilleusement bien » et est « le candidat idéal pour 2012 ».

Je ne me prononce jamais sur l’état de santé du président de la République. Je m’en garde bien parce que je ne suis pas médecin, comme le courtisan Serigne Mbacké Ndiaye. Je n’ai pas non plus, comme lui, le dossier médical du président sortant sous les yeux. Je lui souhaite d’ailleurs une très longue vie, une excellente santé et une retraite dorée à passer à Besançon, sur les bords du Lac Léman, à Andorre, au Lichtenstein, dès l’immédiat lendemain de février ou de mars 2012. Si tant est qu’il peut se résoudre encore à quitter le pouvoir et ses ors.

En tout cas même si, par extraordinaire, il était en excellente santé et avait bien travaillé, j’aurais de sérieuses réserves par rapport à sa candidature en 2012. L’homme n’a aucun respect pour ses engagements, ni pour la Constitution qu’il avait pourtant juré solennellement de défendre. Rappelons que, dans la préface du programme du Front pour l’Alternance (Fal) qui avait porté sa candidature au second tour en mars 2000, il s’engageait fermement en ces termes :

« (…) Nous nous sommes mis d’accord sur les futures institutions qui définissent clairement la place et le rôle du Chef de l’Etat et du Gouvernement. Nous avons envisagé une transition d’une année pour démanteler les structures de ?Parti-Etat? qui plonge ses racines dans les entrailles de notre pays afin d’installer définitivement des institutions démocratiques, modernes répondant aux normes internationales de la démocratie. Dès le lendemain des élections, en cas de victoire, un Gouvernement de large union nationale sera mis en place avec un Premier Ministre désigné par consensus. Sa mission sera,  en coopération avec les partis de la Coalition, d’élaborer un projet de nouvelle constitution dont les grandes options sont :

-         régime parlementaire avec un Gouvernement responsable devant l’Assemblée nationale,

-         suppression du Sénat,

-         renforcement de l’indépendance de la Magistrature.

Et ce n’est pas tout. Suivons toujours les engagements notre candidat d’alors :

« Le peuple sénégalais, parce qu’il sera sous la direction des autorités qu’il se sera choisies démocratiquement, ne sera plus en campagne  électorale permanente et pourra, enfin, pendant toute une législature, travailler, imaginer, créer, produire, se développer, bref prendre son destin en main. »

« Le présent programme emporte mon adhésion », conclura-t-il, avant de le signer.

Il est triomphalement élu le 19 mars 2000 et installé officiellement dans ses nouvelles fonctions le 1er avril. Devant le Conseil constitutionnel, le Sénégal, l’Afrique et le reste du monde, il fait le serment suivant :

« Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de Président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles (…). »

Il est donc « le gardien de la Constitution, le premier protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal », comme le précise un article de la Loi fondamentale. « Il incarne, au terme du même article, l’unité nationale ».

Voilà quelques engagements de l’opposant et du président Wade. Je pourrais en donner mille autres. Je ne m’attarderai vraiment pas sur les premiers, ceux souscrits dans la préface du Fal. Que le lecteur compare ce que le candidat promettait et ce que le président élu nous fait vivre depuis le 1er avril 2000 ! Tous ses engagements sont volatiles et aussi fongibles que le personnage. Il ne protège point la Constitution. Il en est, au contraire, le plus grand bourreau. Il la viole allègrement et sans état d’âme. Il la viole dans les scandales gravissimes qui jalonnent sa gouvernance meurtrie, il la viole à travers son refus de faire une déclaration de patrimoine. Rappelons qu’au terme de cette Constitution, « Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique ».

L’homme qui nous dirige n’est surtout point le protecteur des Arts et des Lettres. Il est plutôt le refuge des délinquants notoires comme les casseurs de L’AS et de 24 heures Chrono et leur commanditaire Farba Senghor, la ministre d’Etat Awa Ndiaye qui achète des couteaux de table à 40000 francs l’unité, les commanditaires de la tentative d’assassinat perpétrée sur la personne de Talla Sylla, Baïla Wane qui maquille les comptes de la Lonase et lui présente un faux bilan, son fils friand de milliards et qui dépense sans compter les milliards du contribuable sans jamais rendre compte, etc).

Il n’est point le père de la Nation, encore moins l’incarnation de l’unité nationale. Il est plutôt un politicien pur et dur, un homme de clan et de coterie, qui a ses entrepreneurs, ses journalistes, ses chefs religieux, ses écrivains. Tous les autres, comme Bara Tall, Serigne Mansour Djamil ou Youssou Ndour, qui refusent de s’aplatir devant ses mallettes bourrées de fric et de devenir ses affidés, sont considérés comme des ennemis à abattre. Pour nous en convaincre, rappelons que, le samedi 30 mai 2008, veille du lancement officiel des travaux des Assises nationales, il tenait, chauffé à blanc par ses mille courtisans, les propos qui suivent, dans les salons d’honneur de l’Aéroport L. S. Senghor :

« Ils ont tout tenté pour me faire partir (…). Que tous ceux qui se disent mes amis ne se rendent pas à cette manifestation. Je parle des chefs de partis politiques, des chefs religieux qui sont proches de moi, des chefs d’entreprises, etc. » Et il intimait formellement l’ordre à ses intimes de s’éloigner du Méridien-Président, en ces termes particulièrement menaçants :

« J’invite donc mes amis à ne pas s’y rendre. Que personne ne vienne me dire après que je ne savais pas. »

Voilà le père de la Nation, qui divise le pays en deux entités différentes et antagoniques, confortant ainsi le Pr Iba Der Thiam qui, rendant compte d’une tournée effectuée à Kaolack avec Doudou Wade, tranche qu’il « existe deux Sénégal, celui fictif dont parle l’opposition et le Sénégal réel qui est avec son champion ».

Un tel président parjure, et dont le nom est intimement lié à des scandales aussi graves les uns que les autres et étalés sur la place publique, peut-il raisonnablement être le candidat idéal à sa succession ? Dans toute autre démocratie avancée, le président Wade aurait bien d’autres préoccupations que de solliciter un troisième mandat. Pas même un second d’ailleurs, puisqu’il serait entre temps destitué, et peut-être même traduit devant la Haute Cour de Justice. Le président américain Richard Nixon et le sénateur Ump Charles Pasqua ont fait bien moins que lui. Face à ses graves forfaits, les maigres emplois fictifs de la Mairie de Paris et l’Affaire Cleastream sont une peccadille.

Si même, par extraordinaire, il avait respecté ses engagements, était épargné par les scandales et avait bien travaillé, sa candidature poserait toujours problème. Cet homme est quand même déjà, avec Robert Mugabe, le plus vieux président du Monde. En 2012, il aura officiellement 86 ans. Il en aura en réalité 88 car, c’est lui-même qui a révélé à une émission de la Rts, « Confidences autour d’un micro », qu’il est bien né à Kébémer en 1924, et que la naissance sera déclarée deux ans plus tard à Saint-Louis. C’est ce qui explique la fixation de sa date officielle de naissance au 29 mai 1926. Cette information a été livrée, dans sa rubrique « Quelques lignes », par « Nouvel Horizon » n° 496 du 11 au 17 novembre 2005, page 8.

Comment peut-on raisonnablement, à cet âge-là, solliciter un nouveau mandat de 7 ans ? C’est vraiment inédit, inouï et insensé, un candidat à une élection présidentielle à 88 ans ! Le président Wade n’aurait-il pas plutôt intérêt à s’inspirer de l’exemple de deux grands hommes, dont il se réclame d’ailleurs bruyamment de l’héritage du second : le général de Gaulle et le président Senghor. L’illustre général faisait remarquer avec sagesse qu’il « vaut mieux partir cinq ans trop tôt qu’une minute trop tard ». Quant au premier président de la République du Sénégal, il répondait ceci à certains de ses compatriotes qui l’incitaient à rester au pouvoir (je cite bien sûr de mémoire) : « A 74 ans, je ne me sens pas déjà très mal sur le plan de la santé. Cependant, à cet âge-là, on n’est plus maître de tous ses reflexes. Or, gouverner un pays, ce n’est pas rien. »

Tout indique, malheureusement, que Me Wade n’est ni l’un ni l’autre, et ne s’inspirera de l’exemple d’aucun d’eux : ils ne boxent vraiment pas dans la même catégorie, ils ne sont pas taillés dans la même roche.

Les présidents de Gaulle et Senghor ont pourtant bien raison, si on a en mémoire l’exemple du président tunisien Habib Bourguiba, destitué le 7 octobre 1987 pour incapacité physique, intellectuelle et psychologique, à l’âge de 83 ans. Comment peut-on donc nous convaincre facilement que le président Wade, que nous connaissons et pratiquons depuis bientôt 11 ans, est le candidat idéal pour 2012 ?

De cet homme qui nous dirige, on peut retenir et affirmer haut et fort – et je le fais solennellement ici – que :

1)   il n’a aucun respect pour sa parole et ses engagements qui ne valent plus un sou ;

2)   c’est un spécialiste de la violation et du tripatouillage de la Constitution, qu’il a fait modifier au moins 15 fois en 8 ans, pour les seuls besoins de l’atteinte de ses objectifs politiciens ;

3)   il inspire la crainte, la peur et le rejet, avec les silences lourds et assourdissants qu’il oppose imperturbablement aux accusations gravissimes d’assassinat, de corruption et de détournements d’importants fonds publics qui pèsent sur lui, accusations de plus en plus assimilables à des mensonges d’Etat ;

4)   il a désacralisé nos institutions au point que le palais de la République est devenu le « poulailler de la République » et les ministres des « ministrons », qui s’insultent et se donnent des gifles au cœur de la République ;[1]

5)   il écrase sous sa tutelle pesante l’Assemblée nationale, la Justice et les différentes structures de contrôle qui ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes ;

6)   par ses choix confrériques et ses déclarations souvent hasardeuses et sans retenue, il met toujours en péril la cohésion sociale et l’unité nationale, qu’il avait pourtant pour mission de consolider ;

7)   ce bourreau de nos institutions l’est aussi de nos valeurs cardinales qu’il a détruites au profit de contre valeurs comme la course effrénée derrière l’argent, les honneurs, les promotions faciles ;

8)   il manque surtout manifestement de grandeur et de magnanimité, et nous en administre la preuve dans cette affaire qui l’oppose à Youssou Ndour, notre fierté nationale. Ce prétendu chèque qu’il brandit à titre de preuve n’existe, jusqu’à preuve du contraire, que dans son imagination.

Non, cet homme vieillissant ne peut être en aucun cas le candidat idéal à sa succession. Il ne peut, et ne devrait même pas être candidat tout court. Pour paraphraser l’autre, il a bien plus de jours derrière que devant lui. Le plus grand service qu’il peut rendre à son pays, à son fils et à lui-même, c’est de s’abstenir de se présenter en 2012, de nous organiser une élection libre, démocratique et transparente, et de nous laisser choisir librement son successeur, comme ou mieux que nous l’avions choisi le 19 mars 2000. Tout autre choix pourrait être suicidaire pour nous tous, y compris pour ses minables courtisans qui l’incitent à solliciter un troisième mandat, et dont la seule préoccupation est en réalité de continuer de jouir sans vergogne des « délices » immérités de l’infect régime libéral.

 

bandu2 : menu_arrow.gif Article: MOUVEMENTS CITOYENS ET PRESIDENTIELLE 2012 : Serigne Mansour Sy Djiamil ne - 10/05/2010 14:42

MOUVEMENTS CITOYENS ET PRESIDENTIELLE 2012 : Serigne Mansour Sy Djiamil ne

« Non, je ne suis pas candidat (à la présidentielle de 2012) », a déclaré ce dimanche le dignitaire religieux Tidiane, Serigne Mansour Sy Djiamil, un des initiateur du Manifeste citoyen pour la refondation du Sénégal. « Quand je me rase tous les matins devant le miroir, je ne suis pas traversé par cet esprit », c’est-à-dire se présenter à l’élection présidentielle, a insisté M. Sy, invité de l’émission dominical « Grand jury » de la Rfm.
Il a expliqué que son mouvement est « social à vocation politique » mais issu de l’esprit et de la dynamique des Assises nationales organisées à la foi par des partis politiques de l’opposition, des organisations de la société civile.

Toutefois, Serigne Mansour Sy Djiamil estime « tout à fait envisageable » une candidature issue des mouvements récemment initiés aussi bien par lui que par le chanteur Youssou Ndour (Fekke maci boole), l’homme d’affaires Bara Tall (…) et l’ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio (Mouvement politique citoyen Luy Jot Jotna).

Ce qui est constat pour le moment, c’est qu’à l’instar de M. Sy, Youssou Ndour a aussi fait savoir qu’il ne sera « jamais » candidat à la présidentielle. Qu’en sera-t-il de Bara Tall et de Cheikh Tidiane Gadio.

www.sen24heures.com