Hier à Bloemfontein, 20 ans après, les « héritiers » de l’ancien buteur du onze aux « Trois lions » ont encore vérifié à leurs dépens la fameuse assertion. Le football est resté ce « sport simple », mais il arrive que des hommes le rendent compliqué. Et c’est encore plus regrettable lorsqu’il s’agit de ceux-là mêmes qui sont chargés de veiller au respect de ses lois. Hier par exemple, si les Allemands ont fini par battre l’Angleterre, ils le doivent en bonne partie à l’arbitre uruguayen qui n’a pas vu que le bolide de Lampard qui avait heurté la transversale du portier de la « Mannschaft » avait bel et bien franchi la ligne de but. A 2 - 2, ç’aurait été un autre match. Malheureusement, le score resta à 2 - 1 en faveur de l’Allemagne qui put par la suite corser fortement l’addition (4 - 1).

Tout cela pour dire que le débat sur l’arbitrage assisté par vidéo ne va pas tarder à refaire surface. Puisque, en plus, quelques heures plus tard, au Soccer City de Johannesburg, un arbitre italien a accordé à l’Argentine, face au Mexique, un but en dépit d’un hors-jeu manifeste. Et révélé par ... la vidéo. Jusqu’alors, les Mexicains tenaient tête à Messi et compagnons. Mais ce but leur a fait perdre pied dans un match qu’ils ont fini par perdre assez nettement (1 - 3). Deux erreurs ont été commises qui ont certainement pesé sur l’issue finale des deux rencontres. Et si ce n’étaient que les seuls exemples dans ce Mondial ! Plusieurs arbitres se sont plutôt signalés par leurs décisions à l’envers du déroulement des matches. C’est vrai que le football est un jeu. Qu’il est pratiqué et arbitré par des hommes, donc faillibles par définition. Et que la marge d’erreur en fera toujours partie. Mais Sepp Blatter, le président de la Fifa et plus farouche opposant à l’introduction de l’assistance vidéo dans le football, ne cesse de répéter que « le football, c’est plus qu’un jeu ». Les intérêts en jeu sont de plus en plus nombreux. Limiter autant que possible cette marge d’erreur en se faisant aider par des « instruments de précision » ne ferait certainement pas de mal à ce jeu préféré des hommes. Le débat sur l’arbitrage vidéo, un moment remisé au placard, devrait bientôt refaire surface. Surtout que cette fois, ce sont les Anglais, inventeurs du football, qui en ont fait les frais. My god !

Le lapsus est révélateur de la satisfaction des organisateurs du Mondial sud-africain (Loc) après la qualification du Ghana pour les quarts de finale aux dépens des Etats-Unis, samedi (2-1, a.p.). Dimanche, leur porte-parole, Rich Mkhondo, a déclaré devant la presse à Johannesburg : «Nous souhaitons la bienvenue au Ghana en demi-finale»... avant de rectifier le tir un instant plus tard : «En quart de finale, excusez-moi».

Sans trop se soucier de neutralité sportive, le Loc n'hésite pas afficher sa préférence pour le dernier représentant africain encore présent parmi les six équipes du continent en lice au coup d'envoi. Le comité d'organisation, qui avait déjà encouragé les Black Stars avant la rencontre de samedi, a récidivé avant le quart de vendredi prochain. «Même si nous organisons ce Mondial pour toutes les équipes participantes, nous sommes très heureux qu'une équipe africaine soit encore là, et que le Ghana porte très haut le drapeau africain (...). Nous leur souhaitons bonne chance contre l'Uruguay», a dit M. Mkhondo. (Avec AFP)

Le lapsus est révélateur de la satisfaction des organisateurs du Mondial sud-africain (Loc) après la qualification du Ghana pour les quarts de finale aux dépens des Etats-Unis, samedi (2-1, a.p.). Dimanche, leur porte-parole, Rich Mkhondo, a déclaré devant la presse à Johannesburg : «Nous souhaitons la bienvenue au Ghana en demi-finale»... avant de rectifier le tir un instant plus tard : «En quart de finale, excusez-moi».

Sans trop se soucier de neutralité sportive, le Loc n'hésite pas afficher sa préférence pour le dernier représentant africain encore présent parmi les six équipes du continent en lice au coup d'envoi. Le comité d'organisation, qui avait déjà encouragé les Black Stars avant la rencontre de samedi, a récidivé avant le quart de vendredi prochain. «Même si nous organisons ce Mondial pour toutes les équipes participantes, nous sommes très heureux qu'une équipe africaine soit encore là, et que le Ghana porte très haut le drapeau africain (...). Nous leur souhaitons bonne chance contre l'Uruguay», a dit M. Mkhondo. (Avec AFP)

Selon L'Equipe de ce lundi, Magaye Gueye, qui serait dans le viseur des dirigeants lyonnais pour une transaction de 1,5 million d'euros, se pose des questions quant à son recrutement au sein du club rhodanien. Le jeune attaquant strasbourgeois (19 ans) redoute la concurrence acharnée qui anime l'OL et où son éventuel temps de jeu serait limité.

Arrivé en Alsace en 2008, Gueye, qui a inscrit cette saison 9 buts en 24 matches, préférerait être titulaire dans une équipe moins cotée de haut de classement de L2 ou de bas de tableau de L1.

Alors que plus des trois quarts des matches de cette Coupe du monde ont déjà été disputés, on peut légitimement se demander quelles sont les révélations offertes par la plus belle des compétitions internationales. Une saute aux yeux, comme une évidence, c'est André Ayew. A 20 ans à peine, le milieu de terrain ghanéen s'est imposé comme un titulaire indispensable pour Milovan Rajevac. Mieux, comme il a su le faire lors de la CAN et la Coupe du monde des moins de 20 ans remportées en 2009 - il était capitaine de la sélection -, il se comporte en leader.

Leader technique, grâce à sa vitesse, sa justesse de passes et ses dribbles efficaces. Mais son charisme explose également en Afrique du Sud. Face à l'Allemagne, lors du dernier match du groupe D (0-1), il avait notamment été l'un des seuls à motiver ses troupes pour tenter de revenir au score dans une fin de match disputée au petit trot, ce score qualifiant les deux équipes et permettant au Ghana d'éviter l'Angleterre au tour suivant.

«Sa Coupe du monde est à l'image de sa fin de saison avec nous, nous a confié son capitaine à Arles-Avignon, Sébastien Piocelle. Il est très en jambes, il joue juste, il reste debout dans les duels... Quand il est arrivé l'été dernier, c'était particulier, parce qu'il faisait sans arrêt des allers-retours en sélection. La Coupe du monde des 20 ans, la CAN... Donc on l'a vraiment découvert à partir de fin février, une fois qu'il avait complètement récupéré. Et il a fait une fin de saison tonitruante !» Élément moteur de la montée de l'ACA en Ligue 1, Ayew a poursuivi sa marche en avant pendant la Coupe du monde. Il a fait vivre l'enfer à l'Américain Cherundolo en huitièmes de finale (2-1 a.p.). Preuve de son mental à toute épreuve, son avertissement synonyme de suspension reçu à la 90e minute l'a survolté. Il a retrouvé du jus et guidé les offensives des Black Stars en prolongation, alors que sa deuxième mi-temps avait été très discrète.

Même s'il n'évolue pas à son poste de prédilection - «Avec son potentiel physique, sa facilité à éliminer l'adversaire, je le trouve meilleur dans un milieu à trois, axe-gauche», estime Piocelle -, André Ayew semble progresser à chaque sortie. Loin d'être déprimé par sa suspension, il ne pense qu'à «entrer dans l'histoire de l'Afrique». «Ce qu'on fait, c'est magnifique, expliquait-il dimanche sur L'Equipe TV. C'est merveilleux, les stades sont pleins et le public nous soutient. On sent que tout le continent est derrière nous.» En battant l'Uruguay vendredi, le Ghana deviendrait le premier pays africain à atteindre le dernier carré d'une Coupe du monde. Cela permettrait aussi au fils cadet d'Abedi Pelé de ne pas quitter la compétition sur une mauvaise note.

Piocelle : «Ayew peut s'imposer à l'OM»

Après ce Mondial plus que réussi, il sera temps pour le feu follet de penser à son avenir. Alors qu'il ne lui reste plus qu'une année de contrat à Marseille, Ayew ne sait toujours pas où il évoluera la saison prochaine. Un nouveau prêt à Arles-Avignon ravirait Sébastien Piocelle, qui pense tout de même que son jeune coéquipier «peut s'imposer à l'OM». «S'il continue à progresser, qu'il garde la tête sur les épaules et qu'il n'est pas trop pressé, il pourra jouer dans un très grand club européen, ajoute-t-il. Il doit procéder par étapes, comme l'a fait Michael Essien, par exemple.» Tiens, on en aurait presque oublié que Michael Essien, le meilleur joueur de l'Histoire des Black Stars, est absent de cette Coupe du monde. Grâce à l'émergence d'une nouvelle génération dont André Ayew est l'étendard, ça ne s'est franchement pas remarqué. - Cédric CHAPUIS